Sélection de la langue

Recherche

Semaine de démos d'outils de données de l'EFPC : Exploiter les données pour améliorer l'approvisionnement (DDN3-V08)

Description

Cet enregistrement d'événement présente une discussion sur la manière d'exploiter les outils automatisés pour analyser les résultats en matière d'approvisionnement et améliorer ceux-ci.

(Consultez la transcription pour le contenu en français.)

Durée : 00:56:31
Publié : 21 juin 2022
Type : Vidéo

Événement : Semaine de démos d'outils de données de l'EFPC : Exploiter les données pour améliorer l'approvisionnement


Lecture en cours

Semaine de démos d'outils de données de l'EFPC : Exploiter les données pour améliorer l'approvisionnement

Transcription | Visionner sur YouTube

Transcription

Transcription : Semaine de démos d'outils de données de l'EFPC : Exploiter les données pour améliorer l'approvisionnement

[Le logo de l'EFPC s'affiche à l'écran.]

[Taki Sarantakis apparaît dans un panneau de clavardage vidéo. Il est assis dans un bureau à domicile, avec une bibliothèque en arrière-plan.]

Taki Sarantakis, président, École de la fonction publique du Canada : Bonjour, je suis Taki Sarantakis, président de l'École de la fonction publique du Canada (EFPC). J'ai le grand plaisir de vous accueillir aujourd'hui à la première série de notre deuxième série de projets de démonstration de données au sein du gouvernement du Canada. Il y a quelque temps, nous avons organisé une semaine de démonstration de données. Elle s'est avérée tellement populaire et intéressante que nous réalisons maintenant notre deuxième série de projets de démonstration de données. Cette semaine, nous collaborons avec nos amis d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE).

[Quatre autres conférenciers rejoignent le clavardage.]

Plus précisément, nous nous associons à Innovation Canada, qui est une branche, un élément, une entité toute puissante d'ISDE qui se concentre sur la promotion et le soutien des petites entreprises canadiennes innovantes qui aideront à construire l'avenir du Canada. Et chacune des entités que nous allons présenter cette semaine a reçu un financement de l'ISDE. Sur ce, j'ai le grand plaisir de vous présenter une de mes collègues, Andrea Johnson, qui est sous-ministre adjointe d'Innovation Canada, pour vous parler brièvement de cette semaine et de l'importance de celle-ci. Andrea.

Andrea Johnston, Innovation, Sciences et Développement économique Canada : Bonjour tout le monde, je suis heureuse d'être avec vous aujourd'hui. Merci Taki pour votre aimable présentation. Je suis heureuse de me joindre à vous aujourd'hui, en provenance du territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin anichinabé pour cet important événement d'apprentissage. Taki a fait une excellente présentation de ce que fait ISDE et de ce que fait Innovation Canada, mais juste un bref rappel, Innovation Canada a des programmes de financement comme le Fonds stratégique pour l'innovation et l'Initiative des supergrappes d'innovation, et nous finançons des entreprises, grandes et petites, et nous sommes toujours à la recherche du prochain joueur qui change la donne au Canada. L'année dernière, nous avons financé plus de 560 entreprises, pour un montant total de plus de 1,5 milliard de dollars.

Mais comme nous avons l'habitude de le dire, il y a des centaines de programmes et de services destinés aux entreprises au Canada, mais si les entrepreneurs ne les trouvent pas, ils ne peuvent pas en profiter. Voilà pourquoi nous travaillons chaque jour avec des données pour alimenter l'Outil de recherche d'aide aux entreprises du gouvernement du Canada. Vous pouvez le consulter à l'adresse innovation.canada.ca. Ces données nous permettront d'améliorer l'expérience des clients, de mesurer le succès de nos programmes et de simplifier la mise en œuvre de ces derniers. L'accès à des données normalisées est essentiel pour la prestation de notre service de croissance accélérée. Nous l'appelons SCA. Avec 30 conseillers en innovation travaillant dans tout le pays en collaboration avec une douzaine de ministères fédéraux, nous travaillons en étroite collaboration avec les PME pour déterminer ce dont elles ont besoin au bon moment et au bon endroit. Je suis heureuse, très heureuse que quelques-unes des aides entreprises avec lesquelles nous avons travaillé participeront à la semaine de démo du titre de données. Trois d'entre elles sont dirigées par des femmes.

Vous aurez l'occasion de les entendre directement parler de leurs approches novatrices pour relever les défis en matière de données au Canada, et de voir comment leurs solutions et services pourraient même s'appliquer aux besoins commerciaux du gouvernement fédéral. Demain, une entreprise dirigée par des femmes, Plum, a trouvé une nouvelle façon d'améliorer le recrutement des employés et de prédire la réussite professionnelle à l'aide de données. Mercredi, vous entendrez Shinydocs, de Waterloo, qui utilise l'intelligence artificielle pour classer automatiquement les données à la vitesse de la machine.

Le conférencier de jeudi travaille chez Arteria, une entreprise qui utilise les données pour rationaliser les processus de passation de marchés. Et des conférenciers d'Evidence Partners de Kanata seront là vendredi. Les conférenciers parleront des améliorations dans le domaine médical grâce à l'intelligence artificielle et de la façon dont ils procèdent au prototypage avec les spécialistes de l'Institut de recherche du CHEO. Mais le sujet d'aujourd'hui concerne les données et les marchés publics. C'est un problème difficile à résoudre pour de nombreuses entreprises, et l'une des principales questions auxquelles nos conseillers en innovation sont confrontés lorsqu'ils travaillent avec des entrepreneurs.

En effet, le gouvernement du Canada est le plus important acheteur de biens et de services au Canada et dépense environ 22 milliards de dollars par année. Cependant, traditionnellement, les marchés publics sont déterminés par le prix, ce qui avantage souvent les grandes entreprises. D'ailleurs, les PME canadiennes ont souvent exprimé au gouvernement que son processus d'approvisionnement est complexe et lourd sur le plan administratif. Pourtant, le fait d'avoir le gouvernement comme premier client envoie un puissant signal de validation au marché, indiquant que ces entreprises offrent quelque chose qui a de la valeur, et cela peut directement faire augmenter les ventes sur le marché intérieur et les exportations.

Et nous essayons de faire mieux au sein du gouvernement du Canada. Nous utilisons les marchés publics pour encourager l'innovation liée aux priorités gouvernementales en matière de lacunes dans le marché, soutenant ainsi la croissance et l'expansion des PME. De plus, le gouvernement du Canada commence à mettre en œuvre de l'obligation pour les ministères et organismes fédéraux d'attribuer au moins 5 p. 100 de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones.

Toutefois, examinons le sujet des marchés publics d'un point de vue commercial. Il y a une entreprise incroyable appelée TealBook. Basée à Toronto, TealBook est une société de données sur les fournisseurs pour le commerce entre entreprises qui compte plus de 80 employés et est en pleine croissance. La plupart des entreprises de données ont recours aux êtres humains pour créer une base de données de renseignements sur les fournisseurs. TealBook est la première entreprise qui utilise une solution technologique grâce à l'apprentissage automatique et à l'intelligence artificielle pour recueillir de manière proactive des renseignements sur les fournisseurs à l'échelle mondiale. Durant la pandémie de COVID-19, sa base de données a été particulièrement utile aux entités gouvernementales qui cherchaient à trouver de nouveaux fournisseurs à l'échelle mondiale afin de conclure des marchés en raison de la pénurie de la chaîne d'approvisionnement. TealBook travaille également avec les rapports sur les paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les données auto fomentant pour alimenter les technologies existantes en matière d'approvisionnement.Cette entreprise est dirigée par une femme. Ils sont employés, y compris son conseil d'administration sont composés à 50 % par des femmes. J'ai le plaisir de vous présenter Stephany, ainsi que son équipe, Michelle et Tyler. À vous la parole. Je crois que c'est Michelle et Tyler qui feront la présentation.

Michelle McLennan, TealBook : Merci beaucoup de nous avoir présentés. Comme nous l'avons dit, notre PDG, Stephany Lapierre, participera à l'appel aujourd'hui pour la partie de questions et réponses. Tyler Koopmans animera la majeure partie de cette présentation avec une démonstration en direct. Je m'appelle Michelle McLennan et je vais vous présenter brièvement TealBook avant de passer à la démonstration d'aujourd'hui.

Ainsi, avant de créer TealBook, notre PDG, Stephany Lapierre, dirigeait une société d'experts-conseils. Son équipe et elle s'associaient avec des organisations en pleine croissance pour y mettre en place les meilleures technologies d'approvisionnement. Ils posaient à leurs clients des questions simples sur les renseignements relatifs aux fournisseurs, comme « où hébergez-vous toutes vos données sur les fournisseurs avec lesquels vous travaillez déjà? Et les fournisseurs avec lesquels vous cherchez à travailler à l'avenir, et pour lesquels vous n'avez peut-être pas de contrats actifs? »

Ainsi, les clients répondaient en se référant à des feuilles de calcul disparates, dont les renseignements provenaient de diverses régions à l'échelle de l'organisation. Un client a même sorti un livre noir de cartes professionnelles de représentants d'organisations qu'il avait rencontrés lors de conférences et avec lesquels il souhaitait passer des marchés à l'avenir. Très rapidement, son équipe a constaté que, quel que soit le niveau de maturité de l'organisation en matière d'approvisionnement, aucune de ces entreprises ne disposait d'une source unique numérique de données pour les renseignements sur les fournisseurs en matière de commerce entre entreprises.

Et donc, c'est vraiment la question que notre PDG, Stephany, a cherché à résoudre en créant TealBook. Ainsi, compte tenu de ce qui s'est passé avec la chaîne d'approvisionnement durant la COVID-19, nous avons remarqué que des problèmes très semblables se sont empirés au cours des deux dernières années, où il était clair que les entités gouvernementales et les entreprises n'avaient pas accès aux données des fournisseurs, et qu'elles avaient besoin d'être agiles au sein de leur chaîne d'approvisionnement. Au cours de la dernière année, de nombreuses organisations et entités nous ont contactés pour avoir accès aux données sur les fournisseurs afin de trouver de nouveaux fabricants et distributeurs et conclure des marchés pour obtenir des produits tels que les masques N95, les désinfectants pour les mains, etc. Et cela va bien au-delà des fournitures nécessaires en raison de la COVID-19.

Si on pense aux données sur les fournisseurs, il y a déjà des organisations qui existent dans ce domaine. Mais ce qui distingue vraiment TealBook, et ce qui nous rend uniques, c'est la technologie que nous avons développée. Et donc, nous utilisons l'apprentissage automatique et l'intelligence artificielle pour recueillir de manière proactive des renseignements sur les fournisseurs actuellement. Pendant notre démonstration aujourd'hui, vous pourrez voir chacun de ces profils de fournisseurs et les types de données que nous collectons actuellement pour nos clients.

Quant à la raison pour laquelle cela est utile, nous travaillons avec nos clients pour leur donner plus d'agilité sur le plan de leur chaîne d'approvisionnement. Et cela commence forcément par une approche axée sur les données. Ainsi, un grand nombre de nos clients investissent aujourd'hui dans de nombreuses technologies d'approvisionnement différentes. Nous travaillons avec certaines des organisations les plus sophistiquées. Mais ces technologies ne sont utiles que si les données qu'elles contiennent le sont. Nous aidons donc nos clients à orienter leurs stratégies en matière de chaîne d'approvisionnement et de marchés publics en adoptant une approche axée sur les données.

Ainsi, lorsque nous réfléchissons aux principaux thèmes que nous avons vus au cours de la dernière année, en particulier lors de nos conversations avec des entités gouvernementales, il y a trois principaux éléments que nous allons aborder dans notre démonstration aujourd'hui. D'abord, tout le monde veut faciliter les achats. La centralisation des données sur les fournisseurs pour le commerce entre entreprises afin d'avoir une source unique de renseignements sur les fournisseurs est importante pour tous. C'est ce que TealBook vous permet de faire en mettant automatiquement à jour les renseignements et en supprimant réellement cet effort manuel.

Le deuxième élément consiste à avoir accès à une base de données mondiale pour trouver de nouveaux fournisseurs. Nous avons actuellement plus de 4,8 millions de fournisseurs dans notre base de données. Ce nombre s'accroît rapidement. Mais vous pouvez utiliser des filtres pour trouver le bon fournisseur, notamment des éléments tels que les certifications de diversité ou les codes du SCIAN, ou simplement faire une recherche par lieu si vous cherchez des fournisseurs locaux.

Le dernier élément, et ce qui me semble important pour ce groupe également, c'est les rapports sur les paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance. Nous travaillons donc avec un grand nombre de nos clients, en les aidant à quantifier la part de leurs dépenses totales effectuées auprès de fournisseurs issus de minorités ou de femmes. Nous recueillons de nombreux renseignements sur les certificats des fournisseurs LGBTQ, des fournisseurs appartenant à des vétérans, et bien d'autres encore. Nous allons donc vous guider à travers chacun de ces cas d'utilisation dans la démonstration en direct d'aujourd'hui. Et je vous laisse sur le fait que notre démonstration en direct d'aujourd'hui se fera au sein de la plateforme infonuagique de TealBook, mais nous avons des interfaces de programmation d'applications (IPA) que nos clients utilisent également pour intégrer ces données de fournisseurs aux technologies existantes. Il y a donc de nombreuses façons d'utiliser les renseignements de TealBook, comme un système de planification des ressources de l'entreprise ou une solution de prise en charge globale du processus d'approvisionnement. Mais pour la présentation d'aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur notre plateforme infonuagique pour les fournisseurs.

Taki Sarantakis : Merci Michelle. Et avant de passer à la présentation, je veux juste ramener la question au gouvernement du Canada parce que nous avons 700 personnes qui nous regardent aujourd'hui. Vous vous dites peut-être : « Très bien, mais le commerce entre entreprises, en quoi ça me concerne? Les IPA, en quoi ça me concerne? Les rapports sur les paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance, en quoi me concernent-ils? En fait, cela vous concerne dans une importante mesure. Comme vous avez entendu Andrea en parler au début de la présentation, le gouvernement du Canada fait des milliards de dollars d'achats chaque année. L'approvisionnement est l'un des principaux instruments politiques à la disposition du gouvernement du Canada. Et quand on cherche à conclure un marché, on ne veut pas seulement acheter quelque chose. Parfois, on souhaite poursuivre d'autres objectifs, qu'il s'agisse de soutenir des entreprises appartenant à des Noirs, des entreprises autochtones, des entreprises dirigées par des femmes, des entreprises appartenant à des Canadiens ou des entreprises d'une certaine taille. Choisissez le critère que vous voulez.

Et donc, cela nous ramène à la fonction publique, à savoir comment exécuter le mandat que nos dirigeants politiques nous confient de temps à autre. Et encore une fois, parfois c'est A, parfois c'est B, parfois c'est C. Mais si vous avez les données et que vous avez les outils pour comprendre les données, alors vous pouvez faire votre travail, qui est d'exécuter ce que le gouvernement démocratiquement élu du jour veut que nous fassions en matière d'approvisionnement. Alors, Tyler, commençons! Arrêtons de parler et voyons réellement certaines de ces choses.

[Tyler partage son écran, occupant un grand panneau. Sur l'écran partagé, un onglet Internet présente la plateforme TealBook. Les panneaux vidéo se déplacent vers la droite, montrant uniquement les conférenciers lorsqu'ils parlent.]

Tyler Koopmans, TealBook : Oui, ça a l'air génial. Et merci d'avoir rassemblé ces points parce que je pense que c'est vraiment important. Et ce que nous espérons découvrir à travers la démonstration, c'est comment le fait de disposer de données sur vos fournisseurs vous permet de commencer à répondre à ces questions, qu'il s'agisse de « combien dépensons-nous avec A, B ou C? » Si vous disposez des données, vous pouvez commencer à répondre à ces questions. Vous pouvez également commencer à orienter vos dépenses vers ces initiatives. Ce sont donc les choses que nous allons examiner dans le cadre de la démo d'aujourd'hui.

Maintenant, pour poser les bases, avant d'entrer dans les cas d'utilisation, je veux juste parler un peu de la façon dont nous utilisons ces données pour enrichir le fichier maître des fournisseurs de notre client. Donc, comme Michelle l'a mentionné, nous avons des données riches sur plus de 4,8 ou 4,9 millions de fournisseurs dans le monde. Et ce sont des renseignements utiles. Il est certain que cela permet de faire des recherches, mais comment cela aide-t-il votre propre fichier maître des fournisseurs, vos propres fournisseurs existants?

Pour ce faire, nous devons d'abord de faire correspondre le fichier maître des fournisseurs de notre client à ces dossiers. Voici le rapport que nous générons après avoir intégré le fichier maître des fournisseurs d'un client. Il est important de noter que, parfois, il s'agit d'un seul ensemble de données, d'un ensemble de fournisseurs dans un système, mais le plus souvent, nous avons tendance à voir beaucoup de systèmes différents utilisés par divers services ou entités. Ainsi, le même fournisseur peut être répertorié dans divers systèmes, avec des conventions de dénomination différentes, des points de données différents qui sont saisis ou manquants dans ces divers systèmes. Nous cherchons donc à atténuer ce problème en ingérant des données provenant de n'importe quel système de nos clients.

Nous constatons certainement que beaucoup d'entités gouvernementales avec lesquelles nous travaillons ont beaucoup de difficultés à gérer ces données entre les systèmes. Il est tout simplement difficile de gérer ces données à grande échelle et de les maintenir au fil du temps. Il s'agit donc de la première étape de l'intégration de ces points de données à partir de tous les systèmes et de les regrouper pour, tout d'abord, les enrichir avec ce que nous avons, mais aussi pour commencer à identifier les doublons. Où se trouvent les inefficacités? Où pouvons-nous regrouper ces dépenses et les utiliser pour mieux négocier des choses de cette nature? Et donc, ce sont quelques-uns des premiers résultats que nous pouvons obtenir.

[La souris de Tyler se déplace sur la plateforme dans un sous-onglet appelé « consolidation (consolidation) ». Il présente des statistiques sur les fournisseurs, le nombre de contacts, les étiquettes et d'autres détails de la base de données.]

Donc, dans cet exemple, je peux voir la poignée de fournisseurs avec lesquels mon organisation fait des affaires, et comment TealBook a pu les faire correspondre. Nous éliminons par exemple les personnes qui existent souvent dans un fichier maître des fournisseurs, de sorte que nous n'obtenons que les fournisseurs réels.

Nous identifierons les doublons, qu'il s'agisse du même fournisseur unique dans divers systèmes ou de doublons involontaires qui ont été créés au fil du temps. Nous voyons tout cela chez nos clients. Nous aiderons à faire en sorte que le nombre de fournisseurs avec lesquels nos clients font des affaires soit réellement unique. Puis, à droite, vous pouvez suivre l'exhaustivité globale et, en fait, la croissance globale de vos données au fil du temps. Et ça, c'est important et propre à TealBook.

[Sur le côté droit du sous-onglet, une catégorie intitulée « completeness » (exhaustivité) montre des graphiques à barres indiquant les renseignements du fournisseur, et un graphique circulaire indiquant « 91 % »]

En général, lorsque nos clients essaient de gérer ces données eux-mêmes, ils procèdent à des enrichissements manuels ou font appel à une autre société ou à un bureau de services pour enrichir leurs données. La qualité des données sera la meilleure le premier jour, puis commencera à se dégrader à partir de là. Avec notre approche, notre enrichissement initial représente en fait la pire qualité que les données puissent avoir. Nous mettons constamment à jour nos sources, nous ajoutons de nouvelles sources à notre ensemble de données, nous formons et entraînons nos machines à cibler ces données.

Enfin, si nous ne dépendons pas des fournisseurs pour fournir manuellement ces renseignements, nous ne dépendons pas non plus des utilisateurs pour les mettre à jour manuellement, nos fournisseurs ont la possibilité de se connecter, de revoir leurs profils, de faire des ajouts, d'apporter des modifications et de compléter ces profils. Et c'est la combinaison de ces éléments qui permet d'obtenir un ensemble de données toujours croissant.

Taki Sarantakis : Donc, Tyler, je vais t'arrêter ici et je vais en quelque sorte résumer ce que tu as dit. Nous passerons ensuite à la démonstration.

Tyler Koopmans : Parfait.

Taki Sarantakis : Si j'ai bien compris, et je ne suis pas si intelligent, donc je n'ai peut-être pas bien compris, mais si j'ai bien compris, ce que vous dites, c'est qu'il y a un tas de données qui existent. Ces données peuvent se trouver dans des carnets de notes, des cartes professionnelles, sur Internet, dans des classeurs ou sur un emballage de gomme dans la poche de quelqu'un. Et ces données, d'abord vous les saisissez, vous les mettez quelque part. Et le fait qu'elles se trouvent maintenant dans un dépôt central nous donne de grands avantages.

Et une fois que les données sont dans ce dépôt central, nous sommes maintenant en mesure de faire des choses avec elles, comme, par exemple, combien de fournisseurs avons-nous au Canada qui vendent des crayons? Combien y a-t-il d'entreprises au Canada qui vendent des crayons, mais qui comptent moins de 50 employés? Combien y a-t-il d'entreprises au Canada qui vendent des crayons, qui ont moins de 50 employés et qui sont exploitées par des femmes? Combien d'éléments et ainsi de suite. Et donc, une fois qu'on commence à penser au problème, non pas comme un problème d'approvisionnement, mais comme un problème de données, on est maintenant en mesure de commencer à travailler de façon magique. Commençons donc à voir un peu de magie, Tyler.

Tyler Koopmans : Tout à fait. Excellent point. Et comment répondre à ces questions si vous ne disposez pas des points de données sur vos fournisseurs? C'est l'objectif de cette étape. C'est pourquoi nous commençons ici, afin de poser les bases pour pouvoir caractériser les données. Mais là où la magie opère, c'est lorsqu'on passe à la page « suppliers » (fournisseurs).

[Tyler navigue vers une page marquée « suppliers » (fournisseurs). L'écran affiche une page de recherche avec une liste de fournisseurs et une barre située à droite remplie de filtres. Il sélectionne un filtre marqué « existing » (existant). À mesure qu'il donne des détails, il indique les filtres de recherche correspondants.]

Et donc, nous pouvons voir l'ensemble de ce réseau de près de 5 millions de fournisseurs que nous avons. Et nous allons voir comment nous pouvons faire des recherches à travers ça. Mais pour répondre à certaines de ces questions que vous avez mentionnées, Taki, je veux savoir qui sont mes fournisseurs actuels. Peut-être que je veux les classer en fonction de la géographie. Qui sont mes fournisseurs au Canada par rapport aux autres régions? Qui sont mes fournisseurs qui ont une certaine catégorisation? Nous saisissons les codes du SCIAN de ces fournisseurs. Nous intégrons également la structure des catégories de notre client. Ainsi, nous pouvons vous permettre de filtrer par vos propres catégories. Disons que je veux voir quels sont les fournisseurs existants qui ont des certifications en matière de diversité, ou qui sont des sociétés appartenant à des femmes spécifiquement. Je suis rapidement en mesure de naviguer dans toute ma base de fournisseurs et de commencer à répondre à ces questions. Et nous allons regarder...

Taki Sarantakis : Maintenant, Tyler, encore une fois, je ne suis pas un génie, mais tu sembles juste cliquer. Par exemple, si je te demandais combien d'entreprises sont détenues par des femmes, vous feriez un clic tout simplement. Tu n'as pas dit : « Eh bien, je ne sais pas. » Tu n'as pas dit : « Laisse-moi engager un groupe d'étudiants et nous allons commencer à passer nos contrats au peigne fin et je te donnerai la réponse dans quelques mois. Et d'ailleurs la réponse sera probablement fausse parce que les étudiants, ils sont géniaux, et nous les aimons, et nous les aimons tous, mais tu sais... » Tu sembles juste cliquer sur toutes ces choses. Est-ce que c'est de la fiction, ou est-ce que c'est une vraie base de données?

Tyler Koopmans : C'est une vraie base de données. Et c'est en identifiant ces fournisseurs existants, en conservant ces données de notre côté et en les rassemblant que nous sommes en mesure de répondre à ces questions. Et je veux en fait revenir sur quelque chose que tu as dit parce que disons même que ces étudiants font un travail absolument fantastique, parfait. Ils identifient les fournisseurs qui appartiennent à des femmes ou à des minorités. Eh bien, il y a des changements de statut tout le temps. Qu'il s'agisse d'entreprises nouvellement certifiées, d'une entreprise qui ne répond plus aux exigences, de choses de cette nature, de certificats qui expirent, même s'ils ont été parfaitement identifiés hier, demain ces points de données pourraient changer. Et donc, l'autre aspect est la maintenance autonome que nous faisons de ces données et qui permet de maintenir les données dans le temps, car, même si elles sont parfaitement saisies manuellement, elles ne sont plus exactes après quelques jours ou quelques semaines.

Taki Sarantakis : Ainsi, on a une seule source pour nos données, ce qui est très important. Et ces données ne sont pas placées là et laissées seules pour le reste de leur vie. Et on n'y revient pas deux ans plus tard. Il s'agit en fait de données exploitables parce que ce sont des données en temps réel que les gens peuvent utiliser. Alors, Tyler, achetons quelque chose. Andrea, que veux-tu acheter?

Andrea Johnson : Je veux acheter un respirateur, un respirateur pour la COVID-19.

Taki Sarantakis : Un respirateur. Donc, Tyler, trouvons d'abord où nous pouvons acheter des respirateurs. Et puis commençons à creuser en termes de granularité. Alors, achetons un respirateur. Et j'espère, Andrea, que tu ne veux pas acheter un respirateur parce que tu en as besoin. Tu prévois simplement que quelqu'un pourrait avoir besoin d'un respirateur un jour. Alors, trouvons un respirateur.

Tyler Koopmans : Oui. Donc, nous allons lancer cette recherche. Je tiens à souligner que TealBook n'est pas utilisé pour acheter des biens. Nous allons donc montrer comment nous soutenons ce processus en amont, comment on arrive à ce point. Et une grande partie de cela consiste à identifier les fournisseurs pertinents. De quel fournisseur doit-on se servir pour faire ça? Avons-nous des fournisseurs existants qui répondent à ce besoin? Ce sont quelques-unes des autres questions auxquelles nous pouvons répondre. Et donc, je peux lancer ma recherche ici. Et si je veux ajouter quelque chose dès le départ, comme des filtres, je peux le faire. Mais je peux aussi sauter...

Taki Sarantakis : Ne filtrons pas d'abord. Voyons en fait le grand univers, puis la granularité au fur et à mesure que le ministre ou le député ou votre directeur général, ou votre directeur, ou votre gestionnaire vous dit de plus en plus ce qu'il ou elle veut que vous trouviez. Donc, maintenant nous avons 62 000 respirateurs, ou est-ce 62 000 entreprises qui vendent des respirateurs?

[Pendant que Taki parle, Tyler tape « ventilator » (respirateur) dans la barre de recherche, et presque 62 000 résultats apparaissent.]

Tyler Koopmans : 62 000 entreprises. Ce qu'il faut noter, c'est que ce résultat peut inclure les entreprises qui entretiennent les respirateurs. Et donc, c'est là que nous pouvons même sélectionner certaines de ces catégories où je peux préciser si je suis à la recherche d'un fabricant de respirateurs ou si je suis à la recherche de sociétés qui entretiennent les respirateurs. Et je peux commencer à appliquer ces filtres supplémentaires pour préciser les types de fournisseurs que je recherche.

Taki Sarantakis : Trouvons simplement les fabricants de respirateurs.

[Tyler sélectionne un sous-onglet des résultats intitulé « manufacturing » (fabrication). Le nombre de résultats passe à environ 21 000.]

Bon, donc on vient de... Voilà 40 000 personnes qu'on vient de mettre de côté, ce qui n'est généralement pas une bonne chose. Mais ici, c'est une bonne chose parce qu'on a maintenant rendu notre univers plus petit et plus pertinent pour nous. Disons maintenant que les respirateurs ne peuvent être fabriqués que par des Canadiens. Et encore une fois, disons que quelqu'un vous dit : « Je ne veux acheter que des respirateurs fabriqués au Canada ».

Tyler Koopmans : Oui. Nous pouvons donc commencer à appliquer des filtres pour affiner davantage les résultats. Donc, si je veux trouver...

[Tyler sélectionne un filtre « Canada », et les résultats sont davantage affinés]

Taki Sarantakis : Bon sang, nous avons maintenant 1 273 résultats. Donc, nous avons commencé par 60 000, puis 21 000. Et maintenant, nous en sommes à 1 273. Andrea, quel autre objectif pourrait-on avoir lorsqu'on achète un respirateur?

Andrea Johnson : Je voudrais une entreprise basée dans les Prairies.

Taki Sarantakis : Une prairie. D'accord. Essayons ça.

Tyler Koopmans : Alors, ce critère est-il basé sur la certification? Je voulais juste confirmer. Je ne suis pas au courant.

Andrea Johnson : Non. Alors, disons que c'est en Alberta.

Tyler Koopmans : Désolé. Oui.

Andrea Johnson : Ça va.

[Tyler sélectionne Alberta.]

Taki Sarantakis  : D'accord. Il ne nous reste donc plus que 141 choix, ce qui, à mon avis, est bien mieux que 60 000 choix. D'accord. Andrea, que cherches-tu de plus?

Andrea Johnson : Des entreprises dirigées par des Autochtones.

Taki Sarantakis : Eh bien, tu sais quoi, en fait, je peux essayer quelque chose? J'ai vu leur filtration HEPA. Je ne connais pas les respirateurs, mais je sais que la filtration HEPA est une bonne chose. Tyler, peux-tu m'indiquer seulement les gens qui utilisent la filtration HEPA?

Tyler Koopmans : Oui. Donc, nous pouvons l'ajouter comme mot clé dans notre recherche. Nous pouvons également accéder à notre recherche avancée et l'ajouter de cette façon.

[Tyler ouvre une fenêtre intitulée « Advanced » (Avancé) qui donne plus d'options de restriction à saisir, comme « Doesn't have » (N'a pas) et « Name contains » (Le nom contient). Tyler ajoute « HEPA » à la recherche.]

Taki Sarantakis : Allons-y. Je ne veux que les meilleurs produits. Je ne veux que du HEPA. Donc, maintenant, je n'en ai plus que 10 résultats. Bon sang! D'accord. Donc, Andrea, que veux-tu d'autre?

Andrea Johnson : Disons un respirateur portatif?

[Tyler ajoute « portatif » à la recherche]

Tyler Koopmans : Oui. Il se peut donc qu'à un moment donné, nous commencions à être trop spécifiques par rapport à ce qui existe généralement, mais je peux continuer à ajouter ces éléments et nous finirons par manquer de fournisseurs.

Taki Sarantakis : Nous voilà donc. On a plus que cinq résultats. Donc, encore une fois, nous sommes partis de 60 000 résultats, en quelques clics. Je ne sais pas combien de clics tu as faits, Tyler. C'était peut-être, disons 5. Disons même 10. Disons que vous avez vraiment, vraiment fait travailler votre doigt. Et de 60 000 résultats, en quelques clics, on est passé à 5 résultats. Et si je devais demander à quelqu'un de la fonction publique, ou même de l'extérieur de la fonction publique, combien d'entreprises albertaines vendent des respirateurs portatifs munis de filtres HEPA, cela pourrait prendre une semaine. Ça pourrait prendre un jour. Ça pourrait prendre un an. Je n'en sais littéralement rien, mais je sais que si je ne dispose pas des données et d'une plateforme permettant d'effectuer des recherches utiles dans ces données, il suffit de quelques clics.

[Pendant que Taki parle, Tyler efface la recherche]

Donc, maintenant, revenons en arrière. Que voulons-nous acheter d'autre? Pouvons-nous acheter... 55? Qu'avons-nous acheté pendant la COVID-19? Des bureaux? Peut-on acheter un bureau?

[Tyler inscrit « desk » (bureau) dans le moteur de recherche.]

Tyler Koopmans : Absolument. Nous obtiendrons certainement beaucoup de fournisseurs comme résultat, donc nous voudrons peut-être rechercher des fabricants. Et peut-être qu'il y a un type de bureau en particulier que nous voulons rechercher ensuite.

Taki Sarantakis : Disons des postes de travail debout. Ou je ne sais pas comment ça s'appelle, comme des bureaux qui montent et qui descendent.

[Tyler modifie la recherche selon chaque détail ajouté avec ses filtres.]

Andrea Johnson : C'est debout.

Taki Sarantakis : Poste de travail debout. D'accord. Pouvons-nous maintenant, en présentant nos excuses au reste de la planète, dire que nous ne voulons que des Canadiens?

Tyler Koopmans : Tout à fait.

Taki Sarantakis : D'accord. Y en a-t-il qui appartiennent à des femmes?

Tyler Koopmans : Ainsi, nous pouvons voir que nous n'avons que deux fournisseurs appartenant à des femmes qui reviennent avec ces résultats de recherche. Et il semble que ce n'est peut-être pas le produit principal de ces entreprises, mais c'est quelque chose qui est pertinent en ce qui a trait à ce qu'elles font. Ainsi, nous avons, dans cet exemple, des bureaux et des postes de travail comme l'une des nombreuses choses que le fournisseur fait.

Taki Sarantakis : Donc, maintenant c'est plutôt cool. Alors, dis-nous d'autres choses que nous pouvons faire dans cette plateforme.

Andrea Johnson : peut-on faire...

Taki Sarantakis : Tu connais la plateforme.

Andrea Johnson : Taki, peut-on trouver un poste de travail debout en bois durable?

Taki Sarantakis : En bois durable?

Andrea Johnson : Oui.

Taki Sarantakis : D'accord. Essayons ça. Peut-on donner autant de précisions?

Tyler Koopmans : Dans une certaine mesure. Et donc, laissez-moi revenir ici avec ma recherche de poste de travail debout. Nous avons donc examiné divers exemples, mais nous saisissons les certificats de durabilité. Donc, je peux les appliquer. Ensuite, je voudrais peut-être identifier les fournisseurs qui ont la certification ISO 14 000, ou une certification de gestion environnementale. Ainsi, je peux commencer à les appliquer à mesure que je précise les paramètres.

Taki Sarantakis : Un instant! Donc, ce que tu dis maintenant, c'est que non seulement j'ai accès aux données et aux entreprises, mais maintenant j'ai aussi accès aux qualifications des entreprises. Il ne s'agit donc pas simplement d'une entreprise qui dit : « Je suis le meilleur fabricant de postes de travail debout de toute l'histoire de la planète. » Tu peux répondre : « Ouais, bien sûr que vous l'êtes. Je suis très content. Avez-vous une certification ISO? Avez-vous un autre type de certification? Ou bien avez-vous une désignation d'approvisionnement écologique ou autre? » Est-ce exact?

Tyler Koopmans : Absolument. Ainsi, nous obtenons la certification en matière de diversité, de durabilité, de qualité, ce qui était une grande priorité, certainement lorsque les entreprises essayaient de trouver de l'équipement de protection individuelle. Elles voulaient traiter avec des fournisseurs qui avaient des certifications en matière de qualité. Nous obtenons des certificats en matière de sécurité et maintenant même des certificats alimentaires. Cela permet donc à nos clients d'être flexibles et d'aller au fond des choses pour trouver de nouveaux fournisseurs, mais aussi de comprendre ces mêmes détails sur leurs fournisseurs existants, de poser ces questions, d'être en mesure de répondre à des questions telles que : quelles sont les entreprises durables avec lesquelles nous faisons affaire aujourd'hui?

Taki Sarantakis : Exactement.

Tyler Koopmans : Et combien d'argent dépensons-nous?

Taki Sarantakis : Donc, disons que mon patron arrive d'une réunion. Il me regarde et me dit, Taki, je veux que tu achètes 27 postes de travail debout. Et je veux qu'ils soient en bois durable. Et je veux qu'ils soient fabriqués au Canada. Et je veux qu'ils aient une désignation ISO. Et je veux que l'entreprise soit détenue par des femmes. Et je veux qu'elle n'emploie pas plus de cent personnes. Donc, si mon ministre ou mon patron venait me dire ça, je me mettrais à pleurer parce que je dirais : « Je ne peux pas. Ça va me prendre un an pour faire ça. Ou il me faudra un millier d'étudiants d'été pour commencer à passer toutes les entreprises au peigne fin ».

Mais je pourrais avoir cette réponse pour mon patron, qui peut être un ministre, un sous-ministre ou un membre du cabinet. On dirait que je pourrais avoir cette réponse en temps réel. Je peux en fait dire, « Eh bien, attendez. Laissez-moi prendre mon téléphone ou mon ordinateur portable. » Et au lieu de m'absenter pendant un mois, une période où personne ne sait ce qui se passe, je peux faire ces choses en temps réel. Nous pouvons en fait avoir une conversation et dire : « Il semble y avoir 27 fournisseurs canadiens. Et si vous voulez faire cela dans une zone de chômage élevé, nous pouvons cocher ceci, ou cela, ou cela ».

[00:32:22 Le partage d'écran se termine lorsque Taki parle.]

Voilà, encore une fois, le pouvoir des données. Nous allons donc donner la parole aux autres. Il y a 700 personnes en ligne en ce moment qui assistent à cette présentation. Et j'espère qu'ils sont aussi étonnés que moi, parce que c'est l'une des raisons pour lesquelles je me suis joint à la fonction publique du Canada, c'est-à-dire pour faire de bonnes choses, et non pas pour passer au peigne fin des cahiers, des cartes professionnelles et des morceaux de gomme à mâcher et écrire toutes ces choses.

En fait, je me suis joint au gouvernement du Canada parce que si les gens au-dessus de moi voulaient faire de bonnes choses, comme acheter auprès d'entreprises appartenant à des femmes, ou acheter auprès d'entreprises qui utilisent des produits durables, ou quoi que ce soit d'autre, je peux faciliter cela plutôt que freiner l'initiative par mon manque de connaissances ou mon incapacité à transmettre ces connaissances aux décideurs. Donc, pendant que nous commençons à recevoir des questions, je veux donner la parole à Michelle et Stephany. Alors, Stephany, nous ne t'avons pas encore entendu. Alors, dis-nous un peu... quel a été ton moment « eurêka », si tu as eu un moment « eurêka »? Ou quand tu t'es dit : « Bon sang, attends, on peut faire mieux? »

Stephany Lapierre, TealBook : Oui. Donc, je veux dire, je pense que Michelle a fait allusion à un classeur, mais c'était le premier moment où j'étais avec un client dans une grande entreprise Fortune 100. Et je lui parlais alors que je partais pour prendre mon vol. Et elle a dit : « Attends. Je dois te présenter une entreprise vraiment innovante. Des gars viennent de lancer une jeune entreprise. C'est incroyable. Ils apportent tellement de valeur à mon entreprise ».

Elle s'est penchée et a pris un classeur d'une épaisseur de deux pouces sous son bureau, puis a commencé à feuilleter des cartes professionnelles. Et je devais attraper un vol. Alors, j'ai dit : « Oh, Kim, tu peux simplement me l'envoyer ». Elle a répondu : « Non, non, non. Je ne me souviens pas de leur nom, car ils ont un drôle d'acronyme, mais je trouverai la carte ». Alors, elle commence à feuilleter le classeur. Pendant ce temps, j'étais en train de me dire : « Ça n'a pas de sens ». Parce que je savais que l'organisation avait engagé l'une des grandes entreprises d'experts-conseils et dépensé des millions de dollars pour essayer de consolider leur base de 150 000 fournisseurs de 50 %.

Donc, ils font ça, et ils n'ont aucune idée de cette entreprise, dont les coordonnées sont dans un classeur, et qui pourrait générer beaucoup de valeur pour l'entreprise. Et ils effectuent une consolidation en se basant sur des données de très haut niveau, comme les dépenses et peut-être les risques. Et ils regroupent une grande partie de ces dépenses avec de grandes entreprises sans avoir, encore une fois, à définir réellement qui est à l'origine de la valeur réelle. Et il pourrait s'agir des petites entreprises, des entreprises diverses, des entreprises locales qui sont à l'origine de tant d'innovations.

Et ça m'a marqué. Dès qu'elle avait terminé, et qu'elle avait trouvé la carte, elle dit : « Prends leurs coordonnées en note. Redonne-moi la carte parce que je ne veux pas perdre leurs coordonnées ». Et puis elle a remis la carte dans le classeur et le classeur sous son bureau. Et en repartant, je n'ai pas seulement pensé aux défis que représente pour l'entreprise l'accès à ces renseignements, mais aussi au fournisseur qui est coincé dans un classeur. Et ce n'est que parce que j'étais là en personne avec cette cliente qu'elle s'est souvenue de recommander le fournisseur et de faire du développement des entreprises, même avec une organisation avec laquelle elle a déjà un contrat.

Donc, le fournisseur a fait l'objet de diligence raisonnable. Il a été intégré. Un contrat a été signé. Il passe beaucoup de temps à le faire et devient un fournisseur de cette grande organisation. Et la plupart d'entre nous savent à quel point c'est difficile, mais rien n'est fait pour promouvoir le fournisseur dans l'ensemble de l'entreprise afin que toutes les entreprises puissent tirer parti de ce fournisseur étonnant et innovant. Mais c'était impossible de le faire parce qu'on n'avait pas accès à ces données. C'est à ce moment-là que tout a commencé.

Ça fait 15 ans. Et il y a six ans, alors que j'établissais une entreprise d'experts-conseils, que je commençais à travailler avec de grandes entreprises et que je commençais à mettre en place des fonctions d'approvisionnement dans de petites entreprises en croissance rapide, tout revenait toujours aux données. Tout ce que nous faisons, tous les processus que nous mettons en place, un processus de ressourcement en sept étapes qui a fait notre renommée, tout cela est un moyen d'accéder à l'information. Et les entreprises, le gouvernement demandent mieux. Ils demandent de la rapidité. Ils demandent de la qualité. Ils demandent de l'agilité pour s'adapter à l'évolution du marché et des exigences commerciales. Et si nous n'avons pas ces données, nous sommes vraiment paralysés.

L'autre idée fausse que j'ai vue est que des logiciels sont apparus il y a quelques années parce que les plateformes sont passées au nuage, et on vendait l'idée selon laquelle les logiciels allaient réparer les données. Et c'est une autre chose à laquelle je n'ai pas adhéré, car les logiciels nécessitent des services, une mise en œuvre, des intégrations entre systèmes. Et c'est très, très compliqué. Ça coûte très cher.

Et donc, en élaborant une plateforme de données, ce qui était vraiment important c'était comment créer les meilleures données possibles, les mettre à la disposition de gens par l'intermédiaire de logiciels ou de façon directe, et si nous allons les faire passer par des logiciels, elles doivent intégrer et alimenter ces systèmes existants qui ont déjà fait l'objet d'investissement, parce qu'aucune organisation ne va se débarrasser de tous ses systèmes existants.

Et si l'on pense au secteur public, à toutes les bases de données qui ont été créées avec divers profils d'entreprises qui ne communiquent pas entre eux, rien que ça, si nous sommes capables de relier les points et d'unifier ces données, d'habiliter toutes ces bases de données et toutes ces différentes solutions dans les divers secteurs de l'approvisionnement, que ce soit au niveau provincial ou fédéral, alors nous pourrions vraiment aider non seulement les services d'approvisionnement à prendre de meilleures décisions, en ayant une meilleure connaissance de ces petites entreprises locales appartenant à des Autochtones qui créent de la valeur pour le secteur public, mais nous aiderions aussi ces petites entreprises à ne pas avoir à maintenir 500 bases de données juste pour être visibles au sein du gouvernement. C'est vraiment le problème que je tenais à résoudre, et la puissance de calcul combinée à la technologie infonuagique et à l'accès à l'apprentissage automatique, non pas pour apprendre des humains, mais en utilisant des machines pour faire des choses que les humains ne peuvent pas faire assez rapidement à grande échelle, d'une manière qui rend les choses plus faciles et plus rapides.

Taki Sarantakis : Oui. Stephany a dit beaucoup de choses importantes pour notre public. Et je veux faire ressortir quelques-unes de ces choses pour les mettre en évidence. D'abord, elle a mentionné l'information. Et je pense que c'est la première fois que le mot information est apparu. Nous sommes nombreux à avoir de l'information. Mais tant qu'on n'a pas converti l'information en une forme utilisable et fiable, il n'y a pas de données. Il y a une carte professionnelle dans un classeur. Cela ne constitue pas des données. Même si certains d'entre nous croient que ce sont des données, ce n'est qu'un élément d'information. Il n'est pas facile de le transmettre. Il ne peut pas contenir beaucoup de caractéristiques comme le nom du propriétaire de l'entreprise. Quelles sont les caractéristiques de l'entreprise? Est-ce toujours le cas? S'agit-il de données historiques? S'agit-il de données réelles, etc.?

L'autre chose vraiment importante que Stephany a dite, et beaucoup d'entre nous ont ces moments dans la journée, c'est qu'il doit y avoir une meilleure façon de faire. Et il faut y réfléchir en tant que fonctionnaire, car chaque fois que l'on se trouve à dire « Il doit y avoir une meilleure façon de faire », si on le dit encore et encore à propos de la même chose, alors on travaille un peu comme un hamster qui tourne dans une roue. La roue continue à tourner, mais le hamster ne va nulle part. Il obtient un avantage. Comme si son petit cœur battait et qu'il faisait de l'exercice, mais le hamster, ne va nulle part. Et personne ne veut être un hamster. Si vous vous surprenez à répéter sans cesse « Il doit y avoir une meilleure façon de faire » pour le même problème fondamental, commencez plutôt à vous demander, au lieu de vous demander comment courir encore plus vite et encore plus vite, comment commencer à travailler différemment.

Et puis, l'autre chose que Stephany a dite et qui était vraiment importante, c'est comment les données commencent maintenant à communiquer avec d'autres données? Le fait que non seulement j'ai libéré cette carte professionnelle d'un classeur et créé des données d'information, mais que j'ai pris ces données et que les gens peuvent commencer à les regarder maintenant. Les gens peuvent commencer à découper et analyser.

Donc, maintenant, nous avons cette chose que vous allez voir au cours de la semaine, à savoir qu'il doit y avoir une meilleure façon de faire et de faire le saut vers la nouvelle façon. Et la première façon de faire ce saut, c'est mentalement, parce que si l'on ne fait pas le saut mental nécessaire, je vais ranger les fichiers Excel. Je vais ranger la gomme à mâcher. Je vais commencer à faire cet autre truc. Michelle, Tyler, parlez un peu du profil type d'une personne qui vient vous voir. Est-ce qu'ils sont du genre : « J'en ai marre de mes fichiers Excel » ou « Je range les emballages de gomme à mâcher, aide-moi s'il te plaît »? Bref, quel est le saut mental que les gens font quand ils voient pour la première fois votre solution de données?

Michelle McLennan : Oui, je dirais qu'il y a toute une gamme de défis pour les clients qui s'adressent à nous. L'un d'entre eux ne prend donc pas le temps de mettre à jour manuellement les choses. Tyler en a parlé longuement. Même si on engage des consultants, même si on a des tonnes d'étudiants d'été qui travaillent sur un projet précis, qu'il s'agisse de diversité ou de recherche de nouveaux fournisseurs, une fois c'est terminé, ce sera un défi lorsque la prochaine occasion se présentera. Ce sont donc des gens qui ont dépensé beaucoup de ressources, beaucoup de temps, et qui n'obtiennent pas de solution à long terme. Ils savent qu'ils doivent utiliser la technologie pour faire cela à grande échelle, mais ils ne savent pas comment.

Voilà un aspect de la situation. Ensuite, nous avons aussi constaté beaucoup de difficultés vraiment uniques autour des données de la chaîne d'approvisionnement pour les gens qui ne se concentraient peut-être pas sur ce sujet avant la COVID-19, ayant réalisé qu'ils n'ont tout simplement pas accès aux données pour être agiles. Qu'il s'agisse de COVID-19 ou d'une nouvelle situation sans précédent qui se présente à l'avenir, les gens veulent prendre de l'avance et être proactifs, et doivent simplement avoir les bons renseignements à portée de main. Je dirais donc que nous sommes confrontés à divers défis de la part de nos clients, et nous avons également beaucoup d'activités en matière de paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Taki Sarantakis : Oui. Et maintenant, je reçois beaucoup de questions qui vont toutes dans le même sens. Je vais donc résumer la question dans la même veine. Et c'est une question que tous les bons fonctionnaires se posent. Donc, bravo à vous pour avoir posé ces questions ou cette question particulière. Comment sait-on que les données sont fiables? Expliquez-nous, pendant que Tyler fait tous ses clics, comment nous pouvons savoir qu'après ses clics, ce qui se trouve devant nous est réel.

Tyler Koopmans : Absolument. Et donc, la qualité des données constitue certainement l'un des défis à relever. C'est l'une des raisons pour lesquelles de nombreux clients viennent nous voir. Et donc, il est évidemment très important que nous leur renvoyions des données de qualité. Nous recueillons donc des données auprès de toutes sortes de sources différentes, y compris les sites des fournisseurs. Mais nous avons également plus de 600 autres bases de données, registres et partenariats de données dont nous recueillons les données. Ainsi, à mesure que nous rassemblons toutes ces données provenant de diverses sources, nous les croisons et, pour chaque point, nous obtenons une valeur de confiance correspondante. Et nous n'exposons pas les données à moins d'avoir une valeur de confiance suffisamment élevée. Et les chiffres ne sont pas fixes, il doit y avoir du mouvement, car ils varient selon chaque domaine. N'est-ce pas? Il y a des domaines qui sont très dynamiques et qui ont un taux de roulement élevé. Il y en a d'autres qui sont plus difficiles à saisir, mais qui sont très statiques. Ainsi, chaque domaine a ses propres seuils correspondants qu'il faut dépasser avant d'héberger ces données dans TealBook.

Ceci étant dit, il est impossible d'avoir des données absolument parfaites, qu'on le fasse manuellement, qu'on le fasse même avec notre approche, il est impossible d'avoir 100 %. Mais notre objectif est de nous rapprocher constamment de cette précision de 100 % et de trouver de nouvelles façons de continuer à améliorer nos données. Et nous travaillons avec nos clients pour comprendre où se situent les difficultés et trouver les moyens de les résoudre à l'avenir. Ainsi, nous ne promettons jamais des données parfaites, mais nous nous engageons à rechercher des données parfaites au fil du temps.

Taki Sarantakis : Oui. Une autre question que quelques personnes ont posée est de savoir quels sont les catalyseurs? La valeur est-elle dans l'approvisionnement? Est-ce le prix? S'agit-il de gens qui essaient d'économiser de l'argent? Qu'est-ce que vos clients vous demandent?

Tyler Koopmans : Oui. Et je vais peut-être aborder ce point en premier. Michelle, je suis sûr que tu peux aussi en ajouter. Nous constatons un tas de difficultés différentes. De toute évidence, elles sont toutes liées aux données d'une manière ou d'une autre, que le client se rende compte ou non que les données sont le problème. Parfois, les données sont éparpillées dans ces systèmes et le client n'a tout simplement aucune idée du montant qu'il dépense réellement auprès du fournisseur. Peut-être qu'il tente de faire un rapport sur ses dépenses en matière de diversité et qu'il n'a aucune idée des fournisseurs qui sont divers ou durables. Il a peut-être dépensé beaucoup d'argent dans des systèmes coûteux, mais il n'en tire pas la valeur qu'il attendait parce que les données qui entrent dans ce système ne sont pas bonnes. Il est difficile de trouver de nouveaux fournisseurs. Nous nous sommes penchés sur des exemples d'approvisionnement. Donc, il y a beaucoup de points problématiques différents à aborder.

En fin de compte, c'est grâce aux données que nous recueillons et au fait que les clients nous utilisent pour trouver des fournisseurs, comme dans certains des exemples que nous avons examinés, ou qu'ils veulent utiliser nos rapports sur la diversité, qui nous permettent d'obtenir des rapports détaillés sur les sommes qu'ils dépensent auprès d'entreprises appartenant à des Africains. Quoi qu'il en soit, ils ont la possibilité d'accéder à ces données et d'établir des rapports sur les profils, de les consulter ou de collaborer au sein de ceux-ci. Il y a donc toute une série de difficultés que les clients nous présentent, et nous pouvons les aider, qu'ils utilisent notre outil comme nous l'avons vu aujourd'hui, ou qu'ils intègrent nos données dans leurs autres systèmes. Nous pouvons chercher à les aider à y remédier.

Taki Sarantakis : Michelle, voudrais-tu donner d'autres détails?

Michelle McLennan : Oui, je pense que les deux seules choses que j'ajouterais à cela, c'est qu'il s'agit généralement d'utiliser des ressources pour des tâches manuelles qui prennent trop de temps. Ils veulent donc que ces employés soient plus stratégiques. Ils ne sont certainement pas engagés pour faire des choses comme des efforts manuels en cherchant sur Google pour s'approvisionner et trouver de nouveaux fabricants de masques N95, etc. Ainsi, nous avons beaucoup de clients très sophistiqués qui travaillent dans le secteur de l'approvisionnement et qui investissent dans les technologies depuis des années, mais ils n'ont tout simplement pas accès aux bonnes données. Il s'agit donc de supprimer le temps consacré aux tâches manuelles.

Et puis beaucoup de nos clients viennent aussi nous voir parce que les équipes de direction, ou les investisseurs, ou les membres du conseil d'administration posent des questions auxquelles ils ne peuvent pas répondre. Ainsi, des questions simples comme celle de connaître le pourcentage des dépenses actuelles avec des fournisseurs autochtones. Beaucoup de gens ne peuvent pas répondre à cette question très facilement. Et comme nous l'avons dit, ce sont des renseignements très dynamiques. Tout type de certificat en matière de diversité expire chaque année. Et donc, pour suivre de manière proactive l'évolution de ces renseignements, il faut beaucoup de main-d'œuvre à l'interne. C'est pourquoi les gens se tournent vers de nouveaux partenaires innovants dans ce domaine.

Taki Sarantakis : Oui. Et c'est une excellente remarque, Michelle, car il ne s'agit pas seulement d'acheter des choses, mais il y a des gens au-dessus de nous, qu'il s'agisse d'un conseil d'administration, d'un ministère ou d'un cabinet, qui veulent s'assurer que ces dépenses sont... Eh bien, tout d'abord, ils veulent comprendre ces dépenses. Et si j'ai bien compris, il y a beaucoup d'entreprises, pas seulement des gouvernements. Il y a beaucoup d'entreprises qui ont même des difficultés à comprendre leurs dépenses de base. Ai-je bien entendu?

Michelle McLennan : Oui, c'est exact. Comme ces données se trouvent dans un grand nombre de régions ou de technologies d'approvisionnement différentes, il n'existe pas vraiment de source unique de vérité permettant de répondre facilement aux questions sur les renseignements relatifs aux fournisseurs des gens avec lesquels ils travaillent déjà aujourd'hui. Et si on y pense, beaucoup d'organisations ou d'entités gouvernementales connaissent leurs principaux fournisseurs. Les clients ont beaucoup d'information sur les organisations avec lesquelles ils dépensent le plus, mais ce sont les petits fournisseurs, qui peuvent compter entre 50 000 et 60 000 fournisseurs avec lesquels les entités gouvernementales travaillent, au sujet desquels ils n'ont pas beaucoup d'information. Et nous pouvons vraiment mettre en évidence l'ensemble de la base d'approvisionnement avec laquelle un client travaille.

Taki Sarantakis : Oui.

Roland Lapierre : En outre, cela permet d'uniformiser les règles du jeu. Notamment pour ces petites entreprises autochtones, appartenant à des femmes ou à des Afro-Américains, qui n'ont peut-être pas les ressources nécessaires pour faire du lobbying et essayer d'obtenir des contrats gouvernementaux. Mais si vous êtes en mesure de les inclure avec d'autres fournisseurs, cela leur donne vraiment l'occasion de soumissionner pour des marchés qui, autrement, seraient assez difficiles d'accès.

Taki Sarantakis : Oui. Et c'est un point très important aussi parce que l'interaction sur le plan d'une vente avec une grande entité, et le gouvernement du Canada est effectivement la plus grande entité au Canada, entraîne d'importants coûts associés à cette transaction. Il n'est pas facile de s'inscrire sur une liste d'approvisionnement. Ce n'est pas facile d'attirer l'attention de quelqu'un qui peut acheter des choses. Et d'un autre côté, les gens qui achètent des choses se fient aussi à ce qu'ils connaissent, ce que nous faisons tous en tant qu'êtres humains. Nous nous en tenons à ce que nous savons en l'absence d'une meilleure façon de faire.

Et donc, ce que cela fait, c'est aussi d'apporter une certaine transparence au processus et le mettre en lumière, car on peut effectivement dire... Au lieu de dire : « Je ne connais pas d'entreprises appartenant à des femmes », et c'est toujours une sorte d'excuse, mais aussi une sorte de carte de sortie de prison, « des entreprises qui font ces choses ». Et ce n'est pas parce qu'on n'en est pas conscient qu'elles n'existent pas. Et donc, maintenant nous sommes en mesure d'obtenir ces données.

J'ai une autre excellente question. C'est une très bonne question. La question est de savoir quel type de modifications ou de changements vous voyez dans les entreprises ou les gouvernements qui ont maintenant accès à ce pouvoir. Quel est selon-vous le résultat de...? Quelles différences voyez-vous dans leur façon de faire des affaires ou dans leurs activités?

Michelle McLennan : Oui, il y a un certain nombre de choses. D'abord, l'agilité. Tout à coup, les organisations ont confiance dans les données de leurs fournisseurs. Elles comprennent avec qui elles travaillent. Elles connaissent tous les paramètres. Il y a donc un certain niveau de confiance dans les données de leurs fournisseurs dont nous entendons toujours parler après leur adhésion à TealBook, ce qui est excellent. Donc, avoir accès à ces ressources, savoir que si quelque chose devait se produire à l'avenir, ils ont accès à l'information du bout des doigts, et que c'est une solution à long terme. Ainsi, si on héberge l'information sur les fournisseurs dans les ressources technologiques existantes, il est possible de l'intégrer à ces solutions, ce qui améliore les données sur les fournisseurs dans plusieurs domaines des technologies gouvernementales.

Le deuxième élément concerne la diversité. Nous travaillons donc avec de nombreux clients qui souhaitent vraiment pouvoir trouver et des entreprises appartenant à des Autochtones ou à des minorités et de s'approvisionner auprès de celles-ci. Et nous obtenons des renseignements assez détaillés pour pouvoir rechercher des entreprises appartenant à des Africains ou à des Hispaniques. Et beaucoup d'entreprises suivent ces paramètres et se tiennent responsables, parfois même publiquement. Mais il s'agit d'avoir accès à ces renseignements pour trouver ces nouveaux fournisseurs, comme vous l'avez dit, s'il s'agit de personnes extérieures au réseau avec lequel elles ont l'habitude de travailler.

Nous avons travaillé avec de nombreuses entreprises Fortune 100 qui n'ont investi que dans les données, les entreprises de données et les consultants. Mais elles sont toujours en mesure de trouver de nouveaux fournisseurs et de s'approvisionner auprès de ceux-ci lorsqu'ils utilisent TealBook. Et c'est quelque chose qu'elles apprécient vraiment, d'avoir été initiées à nos données qui sont en constante évolution et en constante croissance. Ainsi, je pense que la composante ayant trait aux rapports sur les paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance est d'une énorme importance pour beaucoup de nos clients et le simple fait de pouvoir répondre à des questions vraiment faciles qui, avant de travailler avec TealBook, étaient en fait assez difficile à gérer.

Roland Lapierre : Je vais juste ajouter que ce que nous avons découvert récemment, du point de vue des données, c'est que 95 % des entreprises qui répondent aux exigences en matière de petites entreprises et de diversité ne sont pas certifiées. Donc, si l'on ne fait que certifier la base de données des agences pour inclure ces entreprises, d'une part, cela prend du temps parce qu'on doit passer par des bases de données distinctes. Et lorsque vient le temps de prendre une décision opérationnelle, il est peut-être trop tard, car le processus est manuel.

Mais l'autre question est de savoir comment identifier les entreprises qui devraient être certifiées, mais qui ne le sont pas? Il y a beaucoup de raisons pour cela. Souvent, le coût est trop élevé ou cela demande beaucoup de ressources. Les entreprises peuvent ne pas connaître les avantages de la certification ou ne pas savoir qu'elles peuvent être certifiées. Et donc, notre technologie aide aussi à identifier ces entreprises selon la taille. Nous avons saisi des mots clés qui semblent appartenir à des femmes ou qui ont été certifiés par le passé, afin de montrer qu'il existe également un vaste écosystème d'entreprises susceptibles de remplir les conditions requises et de les inviter à s'auto-certifier. Et donc, c'est ce que notre technologie permet également.

Taki Sarantakis : Oui. Merci infiniment. Vous avez pris un excellent départ pour la première séance de notre deuxième semaine de données, la semaine de démonstration des données. J'aime beaucoup l'idée de Stephany selon laquelle il doit y avoir une meilleure façon de faire. Et c'est ce que nous allons voir quatre fois de plus cette semaine. Il doit y avoir une meilleure façon de faire. Andrea, je tiens à te remercier pour le travail important que toi et ton organisation faites pour soutenir ces petites entreprises, ces petites entreprises canadiennes qui sont en quelque sorte l'élément vital de l'économie future du Canada. Et le fait qu'elles existent dans une certaine mesure, ou dans certains cas dans une certaine mesure non négligeable, grâce aux efforts d'ISDE et d'autres qui soutiennent ces entités à des moments critiques, voilà quelque chose dont nous devrions tous être conscients. Donc, encore une fois, pour ceux d'entre vous qui sont là, les données, les données, les données, mais ne jamais confondre l'information avec les données.

Si elles ne sont pas en temps réel, si elles ne sont pas exploitables, si elles ne peuvent pas être reliées à d'autres éléments, ce ne sont pas vraiment des données. Et si tu sors une feuille de calcul et que ton patron dit, « Bon, c'est super. Allons-y. Ta feuille de calcul le dit ». Et puis tu dis, « Oh, attends une seconde. Cette feuille de calcul date d'il y a six mois. Je ne sais pas si les renseignements sont toujours exacts. Laisse-moi vérifier. » Tu n'as pas de données. Tu as de l'information périmée.

Et donc, merci de votre présence parce que les 700 d'entre vous qui sont ici ne veulent pas faire ça. Vous voulez détenir des données exploitables en temps réel pour les Canadiens que nous servons tous. Donc, merci beaucoup à nos amis de TealBook et à nos amis d'ISDE. Et soyez des nôtres demain pour le deuxième volet de la semaine des données de l'EFPC. Portez-vous bien et prenez soin de vous. Je vous remercie.

[Les conférenciers saluent. Le clavardage vidéo s'efface au profit du logo de l'EFPC.]

[Le logo du gouvernement du Canada apparaît et devient noir.]

Liens connexes


Date de modification :